Prévoir au plus juste sa production de lait constitue, pour un éleveur, une étape indispensable pour préserver son revenu. Réajuster les volumes au moindre décrochage repéré, permet en effet de valoriser chaque litre de lait produit à son juste prix. Terminées les pénalités en cas de manquement ! Oubliées les surproductions ! Si certains éleveurs délèguent ce suivi à leur conseiller d’élevage, d’autres le font eux-mêmes, via le logiciel Troup’O. La saisie est simple, rapide et le suivi, performant.
SOMMAIRE :
1. Suivre la production pour repérer les écarts
2. Troup'O, simple à utiliser, performant
3. Réaliser des simulations pour identifier l'action corrective la plus pertinente
1. Suivre la production pour repérer les écarts
« À l’époque des quotas laitiers, pour un éleveur, produire le juste volume était impératif, se souvient Benoît Louzeau, chef de produit chez Isagri. Cela l’est tout autant aujourd’hui. Les éleveurs, sous contrat avec une laiterie, doivent être en mesure de livrer le juste volume à l’échéance fixée en début de campagne. » Mais les vaches ne sont pas des robots et les aléas pour atteindre les objectifs de production peuvent être nombreux, avec au final de possibles impacts sur le revenu de l’exploitation.
En effet, en cas de manque, des pénalités sont bien évidemment appliquées par la laiterie. Les excès de production aussi peuvent coûter cher car ces volumes supplémentaires sont rarement valorisés à leur juste valeur, quelle que soit leur qualité.
Dans ce cas, des pénalités de dépassement de contrat sont également appliquées. « D’où la nécessité de calculer et de suivre avec précision la prévision laitière de son troupeau, mois après mois, pour ajuster la production si besoin », confirme Benoît Louzeau.
Si certains éleveurs délèguent ce suivi à leur conseiller de chambre, de coopérative ou de la laiterie, d’autres le font eux-mêmes, via un logiciel de suivi des troupeaux bovin lait.
2. Troup'O, simple à utiliser, performant
« De nombreux éleveurs hésitent encore à se lancer seul dans le suivi de leur production de lait, par peur de la complexité. Pourtant, avec le logiciel Troup’O, la prise en mains est simple et son utilisation au quotidien, rapide et intuitive. L’accès aux données est centralisé et peut être réalisé depuis un Smartphone ou un ordinateur », confirme-t-il.
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Les performances individuelles des vaches sont enregistrées : date d’insémination, date de tarissement, données de suivi de reproduction... Reste ensuite à cliquer sur l’onglet « campagne laitière », avec trois portes d’entrée possibles : la synthèse, les volumes réalisés et les volumes prévus, vache par vache.
L’historique du troupeau, sur plusieurs campagnes, permet d’éditer des courbes de production et de projection, propres à son cheptel, en tenant compte des courbes de lactation de chaque animal. Les cycles de reproduction et les courbes de lactation, sur les 12, 24 ou 36 derniers mois, sont également accessibles. Terminées les saisies fastidieuses ! Ici, chaque élément enregistré permet d’affiner le calcul de la production laitière pour les mois à venir.
« À intervalles réguliers, l’éleveur note le volume de lait produit et celui réellement livré », explique Benoît Louzeau. Les prévisions de production, actualisées en continu, permettent ainsi de repérer le moindre écart par rapport aux objectifs initiaux. Une donnée indispensable pour mettre en place d’éventuelles actions correctives, pour augmenter ou réduire le volume de collecte.
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3. Réaliser des simulations pour identifier l'action corrective la plus pertinente
Une fois les écarts constatés, que faire ?
« Le logiciel Troup’O offre la possibilité de réaliser des simulations et d’en quantifier instantanément l’impact » précise Benoît Louzeau. Réforme anticipée de telle ou telle vache, tarissement accéléré pour telle autre...
Mais le premier levier reste souvent l’alimentation en décidant d’augmenter ou de réduire la part d’éléments concentrés. Là encore, Troup’O permet de simuler avec précision l’enjeu de la ration sur la production de lait à venir. Une projection indispensable pour un éleveur pour ajuster ses coûts de production. Ainsi, chaque donnée saisie est valorisée.
Autre solution proposée, un pilotage plus fin du tank à lait. En imprimant et en affichant le document des livraisons à venir directement sur le tank, l’éleveur peut repérer instantanément la moindre différence entre ce qui devait être livré et ce qui l’a réellement été. Une alerte facile à mettre en place, pour une gestion à court terme qui permet, là encore, de réagir au plus vite au moindre décrochage.
