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Réussir sereinement son audit de certification biologique

Réussir son audit de certification bio pour ses vignes
Adélaïde GREHAN
Ecrit par Adélaïde GREHAN
le 9 juil. 2021
6 minutes de lecture

Qu’il soit programmé ou non, un audit de certification reste un moment important dans la vie de votre entreprise. Pour s’y préparer sereinement, l’enjeu est de tenir à jour régulièrement, la saisie des interventions réalisées dans vos vignobles et dans vos caves, si la certification englobe également l’étape de vinification. En bio, la gestion des stocks et l’utilisation de produits sont évaluées en priorité par l’auditeur. Le recours à un logiciel de traçabilité facilite la saisie et l’archivage des données sous une même interface. Un gain de temps aussi le jour de l’audit, pour l’auditeur comme pour le viticulteur.


SOMMAIRE : 

  1. Les étapes de l’audit bio viticulteur : en deux temps, au bureau puis dans les vignes
  2. Cahier des charges certification bio : viser une saisie quotidienne des interventions
  3. Geofolia viti : un logiciel pour les viticulteurs bio

 

Les étapes de l'audit bio : en deux temps, au bureau puis dans les vignes

 

Une fois par an, les exploitations certifiées agriculture biologique (AB) doivent se soumettre à un audit, réalisé par un organisme certificateur indépendant.

L’objectif de cet audit : vérifier la conformité entre les pratiques réellement mises en place par le viticulteur et celles exigées par le label AB, puisque la certification bio assure l’absence d’utilisation des produits chimiques de synthèse et d’OGM*.

*OGM = Organisme Génétiquement Modifié

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L’audit de certification biologique se déroule en général en deux temps :

  1. Un premier échange a lieu au bureau, durant lequel l’agent de l’organisme de certification consulte toutes les données liées aux traitements et à la comptabilité. Sont consultées toutes les interventions réalisées dans les parcelles, qu’elles soient dédiées à la protection des vignes ou à leur fertilisation : date, produit utilisé, dose... L’idée est bien de vérifier que chaque spécialité appliquée ou épandue soit effectivement autorisée pour un usage en bio. Le certificateur consulte pour cela la comptabilité qui doit recenser toutes les factures.

    Plus largement, tout l’itinéraire technique est ausculté, comme par exemple l’étape de décavaillonnage. Cette technique, qui consiste à travailler la terre au plus près des plants de vigne pour désherber mécaniquement le pied des ceps et ramener la terre entre les rangs, est un bon indicateur des pratiques du viticulteur. Il est important de la mentionner dans le registre de traçabilité.

     

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  2. La seconde phase a lieu dans les vignes pour vérifier la concordance entre les déclarations (achats, volumes utilisés et quantités encore en stock) et les pratiques réellement appliquées.

 

Cahier des charges certification bio : viser une saisie quotidienne des interventions

Conseil Audit pour la certification bio

Pour aborder sereinement l’audit, le conseil est de noter ou d’enregistrer les interventions au fur et à mesure qu’elles sont effectuées. « Un oubli sera accepté. Un défaut complet d’enregistrement sera jugé inacceptable et constituera une anomalie majeure. », explique un auditeur.

 

Sa mission : repérer d’éventuels écarts par rapport au cahier des charges bio. Les conséquences de ces écarts seront fonction non seulement de leur importance, mais aussi de leur fréquence. Une première infraction sera notée différemment d’une récidive ! Dans les cas extrêmes, cela peut aller jusqu’au rappel de marchandises et au déclassement de lots, de parcelles, voire de l’exploitation. Parmi les erreurs jugées « graves », le désherbage des vignes au glyphosate ou le recours à des produits phytosanitaires non bio. « Passer au bio est une démarche volontaire », poursuit l’auditeur. « Le contrôle n’a pas un but punitif à tout prix. Bien au contraire. Il permet de valoriser le travail bien fait pour que le label AB conserve toute sa valeur. Et d’ailleurs, la plupart des anomalies repérées sont mineures et corrigées assez rapidement. »

 

 

Geofolia viti : un logiciel pour les viticulteurs bio

L’utilisation d’un logiciel de traçabilité sécurise la saisie et l’enregistrement des interventions au quotidien.

Facile à mettre en route grâce au peu de paramétrages nécessaires, Geofolia viti est apprécié des viticulteurs en bio. En quelques clics, tous les travaux effectués dans les vignes sont enregistrés.

Geofolia smartphone viti-1

 

Pour les traitements phytos, la saisie peut même être réalisée à l’instant T, dans le pulvérisateur ou dans la cour de l’exploitation, via son Smartphone. Le matin, un parcours des parcelles à traiter peut être tracé et les traitements, pointés au fur et à mesure.

L’application est ergonomique, et téléphone et ordinateur sont directement liés. Un atout aussi quand l’exploitation viticole comprend plusieurs salariés ou associés : la transmission des informations est alors facilitée.

Avant un contrôle, Geofolia viti permet de faire un tour rapide des différentes données, pour vérifier que tout est en ordre. La visualisation de l’historique des interventions sur une même interface est un réel plus. Un tel outil rassure le viticulteur... et fait gagner du temps à l’auditeur. « Cela nous permet d’avoir des réponses claires et précises, rapidement », constate l’un d’entre eux.

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